Accroupi au milieu de rien, il ne se rappelle plus ce qu'il essaie d'oublier. Serré, à l'étroit, étouffé dans un costume sans couleur.
"Un homme, un vrai, ça ne pleure pas..." se dit-il en silence et pourtant...
A man in constant sorrow.
Il ne peut pas prier, forcément, il n'y a rien d'autre que le vide, remplir ce chemin est si difficile. La mélancolie absurde et intangible d'un arbre éternel. Immobile, enraciné, écrasé par sa propre gravité.
Un arbre ne peut être autre chose que ce qu'il est.
Absurde, vide et mélancolique.
Le temps pétrifié continue sournoisement de chanter sans nullement se soucier.
Peut mieux faire.
Et pourtant, il n'y a rien à dire, rien à faire.
Juste éteindre et attendre.
L'étrange étranger, inconnu de lui même s'étrangle. Le vide prend tellement de place.