Enfermé dans une clinique...
Dans la dépression, l'angoisse.
Au départ, il se sentait prisonnier. Maintenant il ne veut plus partir.
Dehors libre ?
Ce n'est pas possible, il lui faut ses gouttes, il lui faut ses pilules, sinon il est "dangereux".
Enfermez le encore un moment, il n'est pas prêt à vivre, pas encore peut être, peut être plus d'ailleurs.
Un rien suffit. Et le sang tourne, incontrolé.
Libre. Non.
Il ne vaut mieux pas.
Gardez le. Longtemps. Qu'il ne sorte plus. Il n'est plus capable, il ne peux plus.
Le travail, la vie, les amies, le souffle, la lumière... Pas possible, trop compliqué.
Une tasse de café, trop compliqué.
La vie, trop violent.
Un, deux, trois, huit carreaux le regardent et lui disent "rentre chez toi, dans les murs blancs, sois heureux d'échapper aux murs capitonnés, tu n'es pas prêt, tu n'es pas près, tu es parti tellement loin, l'entorse s'aggrave".
Un tournant, une tournure. Un tourment. Une torture.
Pas de vie. Pas encore. Au moins il sait. Il a vu. Ne l'approchez pas, pas encore, encore dangereux, dangereux pour l'esprit, l'esprit de l'autre, l'autre libre, libre mais pas lui.
Enfermez-le.