Le blog de nans

D'étranges larmes qui coulent sous un casque, perdues par la beauté d'une colline, ou peut être simplement effrayé du temps qui passe, a passé; comme un chagrin ancestral.
Heureux, il ne connait pas, ne sait plus, peu importe, sur une plage perdue, seul, humble au pied de la majesté de la nature, coincé parmi la foule d'un bar à la mode, dans une ville, près ou loin, ailleurs ou ici, il ira pleurer. Si la joie ne fonctionne plus, qu'importe, il ira pleurer dans le monde entier, mélanger ses larmes avec ceux des terres d'autrui, dans la froide et spectaculaire Islande, dans les ramblas de Barcelone, au fin fond de l'Afrique, dans les rues en foule de Londres, ou ailleurs.

La mélancolie touristique, partout, ici et ailleurs. Un jour peut être, un sourire viendra, au croisement de tout et rien, si la vie et les gens ne viennent pas à lui, il ira à eux, jusqu'à la fin.Quitte à être triste, autant être malheureux debout, et marcher encore et toujours.
La gaieté s'en est allée comme un ressort qui n'aurait jamais existé, autant être triste internationalement et en mouvement. Un vagabond de l'existence, un intrus discret qui ne veut pas déranger, mais qui est là. Et alors ?!

Des pressions, dépressions, ou pas, il y aura toujours des humains à voir, à regarder, à écouter, à aider peut être... Si la vie est triste, le monde est beau.
Comme un sorcier il mourra les yeux ouverts.